Description du projet :
La formation en travail social est en développement constant, de nouveaux titres professionnels viennent de voir le jour, d’autres sont en préparation. Ces développements s’inscrivent dans le cadre normatif fédéral en vigueur. Ce cadre a vu de grandes réformes à partir des années 1990 avec les mises en oeuvre de la maturité professionnelle, des Hautes écoles spécialisées (HES) et de la déclaration de Bologne. En conséquence, un Certificat fédéral de capacité (CFC) a été instauré dans le domaine social. Alors qu’il existait des Ecoles supérieures de travail social (ESTS), écoles situées à un même niveau, depuis respectivement 2004 et 2005, deux niveaux coexistent dans la formation supérieure. Ainsi, la multiplication des titres a provoqué des concurrences dans des mêmes segments de l’intervention sociale. Dès lors, comment comprendre cet état de fait ? Comment ces réformes ont-elles mobilisé les différents acteurs, principalement les organes faîtiers des écoles concernées ? Les hypothèses de recherche se concentrent sur ces acteurs qui ont défendu à la fois les intérêts de leurs membres et au travers de cela, leur vision du statut de profession du travail social. Ainsi, pour comprendre leurs motivations, cette recherche concentrée autours de ces acteurs s’appuie sur une analyse des politiques publiques et sur des aspects issus de la sociologie des professions.
Equipe de recherche au sein de la HES-SO:
Grand Olivier
, Renevey Benoît
Durée du projet:
01.04.2017 - 31.12.2018
Statut: Terminé