Résumé:
La profusion actuelle de données géographiques, en particulier en open data, est une formidable opportunité pour tous les acteurs de l’aménagement du territoire. Toutefois, leur utilisation peut être rendue difficile en raison de leur abondance, de l’hétérogénéité des sites de téléchargement et de la diversité des formats. De plus, la représentation 3D du territoire est particulièrement chronophage et nécessite des compétences relativement pointues. Ces tâches répétitives sont particulièrement adaptées pour être automatisées par programmation. C’est précisément ce que le groupe de recherche appliquée Modélisation informatique du paysage (MIP) de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA) a développé. Il a acquis des compétences pointues et a créé des outils en open source (plugins) pour faciliter la génération automatique de maquettes numériques 3D du territoire. Dans le cadre d’un travail de mémoire en master en développement territorial, orientation Architecture du paysage, Maëlle Proust a expérimenté l’application de ces outils numériques au domaine de recherche appliquée au sol. Partant du constat de l’absence de représentation du sol dans la planification urbaine, une partie de ce travail a porté sur la manière de rendre perceptibles les paysages vivants invisibles.